C’est une simple histoire de pousse-pousse qui n’aurait jamais dû exister. Mais voilà, notre avion n’est pas venu nous chercher…
Tuléar, ville du sud-ouest de Madagascar, un vendredi de novembre 2018, notre séjour touche à sa fin et pensons à notre retour sur Antanarivo, mais un contretemps de la compagnie Air Madagascar nous offre quelques heures de plus avant le départ.
Le pousse-pousse est le moyen de transport incontournable ici, ils ont le moteur dans les mollets. Si Antsirabe en est la capitale avec 5000 pièces qui circulent, j’imagine que nous ne devons pas en être loin également à Tuléar. Quoi de mieux finalement que de découvrir une ville en décapotable silencieuse. Nous voilà partis pour 2 heures de promenade, mon Fuji et le 16-55 pour un max de polyvalence.
Une autre façon de photographier, saisir la ville, les regards croisés, les instants de vie furtifs qui m’attirent et me poussent à déclencher. Tout va très vite finalement, de part et d’autre de notre taxi, par devant ou derrière, les informations se bousculent, elles sont riches, bien plus encore que l’on ne décide de rien, on ne construit pas l’image, on raconte ce l’on voit sans même s’y préparer.
Il ne suffira que de quelques minutes pour se plonger dans le sujet et surtout vivre la ville différemment, remarquer des détails qui nous concernent compte tenu du point de vue.
En deux heures, pas moins de 3 crevaisons et il fallait cela pour s’apercevoir que tous les 100 mètres il y a des dépanneurs qui pour quelques centimes réparent les crevaisons. Discrètement installés au bord de la route ils attendent, jamais très longtemps en fait, compte tenu de l’état de la route mais aussi des chambres à air sur lesquelles on peu aisément compter les rustines par dizaines.
Le voyage en pousse-pousse continue en images, les photos valant souvent mieux que des mots.
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